vendredi 18 décembre 2009

Lycéens au cinéma (2)

Les 2ndes Kahn, Clark & Turing sont retournés au Duplexe ce mardi 15.XII pour voir le 2e film programmé dans le cadre de Lycéens au cinéma. Ils ont découvert WELCOME , de Philippe Lioret, avec Vincent Lindon (2008). Synopsis : pour impressionner & reconquérir sa femme, Simon, maître nageur à la piscine de Calais, prend le risque d’aider en secret un jeune réfugié kurde qui veut traverser la Manche à la nage… « Personnellement, j’ai été ému par WELCOME […] On se sent concerné car on n’habite pas si loin de Calais. J’ai été choqué de voir comment les forces de l’ordre traitent les clandestins : c’est affreux ! & ce rapprochement entre Simon & Bilal peut convaincre le spectateur que malgré leurs origines, ils ne sont pas si différents, ils ont tous les deux un rêve : être champions. » (Tony Mancinone, 2e Kahn) « WELCOME est un film touchant, triste car pendant tout le film, on attend qu’un miracle se produise mais il n’arrive jamais. […] Ce film montre à quel point l’amour peut pousser quelqu’un à changer. Il dénonce aussi la vie réelle car plein de gens survivent en attendant de passer en Angleterre. » (Sandy Hooreman, 2e Kahn) Un plateau sera organisé dans le studio du BTS audiovisuel, en collaboration avec M. Voisin & ses étudiants, le vendredi 15.I.2010. Les élèves suivant l’option CIN-AV y reviendront sur WELCOME, avec leur professeur. La 3e sortie, FREAKS, de Tod Browning (1932), aura lieu le vendredi 22.I.2010… S. BOULHAÏS, professeur de lettres.

jeudi 17 décembre 2009

Où sont-ils ? Qui sont-ils ?

« J’ai photographié beaucoup d’êtres pour leur redonner une place dans un régime ordinaire de visibilité….
L’extrême bureaucratisation administrative peut suffire à faire disparaître quiconque est immergé dans une institution en l’absence de dispositif visible…. Je ne saurais oublier qu'avant toute parole, toute pensée, tout affect, l’autre est dans sa chair un visage dont la présence au monde m’est indispensable. C’est ce que j’essaie de rendre dans mon travail : cette immédiateté de la vision, parfois brutale, avant toute parole. » Philippe Bazin, extraits de « Ethique et altérité », avril 1997
(http://expositions.bnf.fr/face/rencon/bazin/index.htm)
« Ces photos sont banales, et leur banalité perdure. Vous aurez bien le sentiment que les cadrages sont justes, mais un peu plus ou un peu moins d’espace autour des visages feraient-ils des cadrages moins beaux ? Que le choix de l’objectif est juste, à égale distance des légers télés qu’utilisent les portraitistes conventionnels et des grands-angles que préfèrent ceux qui recherche l’effet, mais le 50 mm ne correspond-il pas, après tout, à la vision « naturelle » ? Que la lumière est juste, que le flash n’écrase pas la peau, que les ombres ne sont pas sculptées artificiellement, mais cela relève-t-il d’autre chose que du métier élémentaire ? Que la gamme de gris est juste, que les noirs ont ce velouté qu’on attend d’une photographie bien tirée et les blancs ce qu’il faut de densité pour que s’y conjuguent lumière et matière, mais cela est-il exceptionnel ? Que le format (45x45 cm) est juste – très juste –, mais qu’il n’est après tout surprenant que pour les spectateurs qui fréquentent les galeries de photo mais non les galeries d’art, et dans les galerie d’art la mode a ses conventions aussi. Bref, vous n’en revenez pas de la banalité de ces photos. Vous y revenez au contraire sans cesse, comme à un point de départ incapable de faire le partage : elles sonnent juste. »
Thierry de Duve, Bruxelles, février 1995, extrait du texte L’âge ingrat du livre « Adolescents » de Philippe Bazin
C’est à partir de ces constatations sur l’œuvre de Philippe Bazin que j’ai envisagé de faire réaliser des images par des étudiants de BTS Photographie en lien avec une classe de seconde sur la notion du portrait photographique. Le travail s’est orienté vers deux axes d'apprentissages typiquement scolaires : 1. Un exercice habituellement nommé « à la manière de », dans ce cas, à la manière de Philippe Bazin, pour lequel les étudiants ont analysé la technique, l’esthétique et le propos de l’artiste pour reproduire des images « à l’identique ». Une fois ce travail réellement accomplit, il a semblé intéressant d’effectuer le portrait de tous les lycéens de l’établissement avec des choix à la fois proches et différents de ceux de M Bazin. • Proches : même type de cadrage, uniformité de l’éclairage et de l’expression, image en noir et blanc… • Différents : par le choix de certaines méthodes de travail (moins de proximité avec le modèle dû à une focale plus longue éliminant toute déformation même légère, réalisation des images dans un des studios du BTS de type professionnel, choix des images en lien avec chaque modèle qui décide quel sera son meilleur « portrait ») qui ont permis surtout une réelle participation de chacun dans l’acte photographique lui-même. Le noir et blanc a permis d’atténuer les différenciations vestimentaires souvent trop présentes. L’éclairage et une expression du visage neutre laissent paraître plus singulièrement le regard. Cette neutralité de l'expression et la répétition à l'identique des choix de prises de vues pour chaque image accentuera un sentiment d’égalité, d’unité et de respect tout en laissant paraître, à travers le regard, l’identité de chacun. Les visages reproduits en taille 20 cm x 20 cm et alignés formeront une fresque de 50 m de long dans les couloirs du lycée. 2. Un autre exercice typiquement scolaire, le portrait à la chambre, sera l’occasion pour les étudiants non seulement de réfléchir différemment à la notion de portrait mais aussi d’étudier les particularités de ce matériel photographique. En plus de la grandeur des films permettant de très grands tirages au final (90x110 cm environ et plus sans perdre du détail), la chambre photographique permet de placer le plan de netteté de la prise de vue de manière totalement libérée de la position habituelle et parallèle au plan film ou aux capteurs numériques des appareils les plus classiques. Ce qui peut procurer une grande netteté ou à l’inverse une très courte netteté sur des points précis et impossibles autrement qu’avec ce type de matériel de prise de vue à décentrement. Les modèles de ces images seront des « inconnus » des rues des alentours du lycée croisés le jour même, si possible de la prise de vue, et exposés également dans les couloirs du lycée. Une manière en conséquence d’ouvrir l’institution à l’extérieur et d’en faire un lieu réellement « socialisant, collectivisant et intégrant », tant de mot à inventer pour nommer la place réelle et idéale à la fois, de l’école dans nos sociétés…
P.Bockaert Photographe et enseignant au Lycée Jean Rostand

mercredi 16 décembre 2009

Philippe Bazin

Le 14 décembre 2009, après trois semaines d’exposition de quatre de ses séries photographiques et vidéographiques, le lycée Jean Rostand a reçu le photographe Philippe Bazin pour une journée entièrement consacrée à rencontrer les élèves de second cycle et de STS en compagnie de l’équipe enseignante qui avait travaillé sur et/ou à partir de son œuvre. Le matin d’abord, rencontre avec l’artiste (en salle de conférence) pour les étudiants de première année (en Audiovisuel, Photographie et IRIS) afin de partager les interrogations que peuvent susciter les divers aspects d’un travail artistique exigeant qui se poursuit depuis plus de 20 ans. C’est autour du Portrait, de ses enjeux esthétiques et éthiques que l’essentiel du débat a tourné. Avec patience et précision, Philippe Bazin a su démontrer et expliquer comment tout son travail s’enracinait dans son expérience de jeune médecin confronté à l’anonymat des hôpitaux, et comment celle-ci nourrissait en profondeur un authentique souci de l’autre que son travail sur le visage interrogeait sans complaisance. L’après-midi, c’est avec des élèves de Seconde et de Première que le dialogue a pu se prolonger. La journée s’est achevée par un « vernissage » dans le bâtiment abritant la STS Photographie où figurait une partie de l’exposition (en particulier, la fascinante série de portraits vidéo intitulée « Une heure »). Ce point d’orgue de la journée fut l’occasion, pour tous les élèves et enseignants qui le souhaitaient, de rencontrer l’artiste de façon plus détendue et conviviale…
Bruno Cousin, enseignant de disciplines littéraires et artistiques.

samedi 12 décembre 2009

JEUNES EN LIBRAIRIE :les 2nde Moréno à la découverte des métiers du livre.

François, élève de la classe témoigne : « Les élèves de 2e Moréno se sont rendus le mercredi 9 décembre 2009, à pied, depuis le lycée à la Médiathèque de Roubaix. Ils ont été accueillis par Delphine et Alphonse. Puis ils se sont rendus à l’atelier de reliure où ils ont pu observer le travail de Marc. ». Julien, Sébastien et Joshua notent que cette activité manuelle exige beaucoup de soin. Au rayon « Adolescents et adultes », le facétieux Alphonse (poète à ses heures) leur a présenté des exemplaires insolites de livres-objets tout en rappelant que la Médiathèque s’honore de mettre à la disposition du public des livres précieux, ce qu’ont retenu Eda et Samuel. Dimitri, qui reconnaît avec spontanéité avoir découvert l’existence de ce lieu, sera d’autant plus encouragé à le fréquenter que le multimédia est également privilégié à travers le prêt de nombreux supports DVD, Cdrom, et la mise à disposition d’une salle informatisée. « Un vrai lieu de culture et de rencontre, utile pour les handicapés. » comme le souligne Gauthier. Les élèves se sont ensuite rendus à la librairie « Les Lisières », juste en face de la Médiathèque. Dans cet espace beaucoup plus petit, installé dans les pièces d’une maison bourgeoise, ils ont été reçus « comme à la maison » par Emily la responsable et Soizik son assistante. Les élèves ont été étonnés devant le « désordre organisé » où il est néanmoins très facile de trouver les livres que l’on désire acheter. Par ailleurs, Imen a noté qu’il était possible de revendre des livres en bon état ou de les échanger. Les vitrines sont renouvelées tous les mois et Soizik a parlé avec enthousiasme de ses choix ou de ses coups de cœur : des poèmes d’Alphonse (le voisin bibliothécaire) sont actuellement présentés à l’intérieur de la librairie, illustrés par les peintures d’un autre artiste. Enfin, le métier exige beaucoup de sacrifice et Emily a rappelé qu’une librairie indépendante, c’est aussi la réception des colis de livres, la comptabilité, la gestion des commandes et des invendus … et donc un emploi du temps extensible : il faut arriver tôt, bien avant l’heure d’ouverture comme le dit Nabil. En résumé, la classe a vécu une journée très enrichissante à travers de belles rencontres. Evelyne Vandeerstraeten (professeure de Lettres)

jeudi 10 décembre 2009

Philippe Bazin, c'est pour bientôt !

@Philippe Bazin Pierre de Wissant
Lundi 14 décembre, le photographe Philippe Bazin viendra à la rencontre des élèves et des étudiants. Une conférence présentant sa démarche est prévue de 10h30 à 12h30 en salle de projection pour tous les BTS première année. Une rencontre avec les seconde Clark et les sections de BTS photographie se tiendra dans l'après midi. Enfin à 18h15, aura lieu la présentation de l'exposition des œuvres de Philippe Bazin et des travaux des élèves et étudiants : Où sont-ils ?, une fresque de 50 m de long représentant les portraits des élèves du lycée. Qui sont-ils ? Série de portraits grand format d'habitants du quartier. Bienvenue à tous.
Sylvie Dupuys, documentaliste

mardi 8 décembre 2009

POLLUTEC

le vendredi 4 décembre, les élèves de première et de terminale Électronique et les étudiants de BTS IRIS première année se sont rendus en compagnie de leurs enseignants, M Hoss, M Longuepé, M Delvarre et M Fauquet au salon Pollutec, installé au parc des expositions Paris Nord Villepinte. Il ont pu explorer le thème des énergies propres et renouvelables et du développement durable, et envisager de possibles voies professionnelles.