vendredi 20 novembre 2009

Lycéens au cinema, toujours (1)

Le dispositif culturel est reconduit cette année, sous l’égide de Mmes Roelens & Boulhaïs, professeurs de lettres. Financé par le Conseil régional & le lycée Jean Rostand, il concerne 3 classes de 2nde (Kahn, Clark & Turing). Les élèves verront 4 films cette année, qui s’articulent autour du thème suivant : « la femme » & en feront l’analyse dans le cadre du cours de français. La première sortie a eu lieu lundi 9.XI.2009 au Duplexe, à Roubaix. Les élèves ont découvert, en VOSTF, CERTAINS L’AIMENT CHAUD, film de Billy Wilder (1959) avec Marilyn Monroe, Tony Curtis & Jack Lemmon… Synopsis : Chicago, 1929. Joe & Jerry, saxo ténor & contrebassiste sans le sou, jouent dans des bars clandestins. Le soir de la St-Valentin, alors qu’ils se rendent à un bal dans la banlieue de Chicago, les deux hommes assistent à un règlement de compte entre mafieux. Pour échapper aux gangsters, les deux compères se déguisent en femmes & se font engager dans un orchestre exclusivement féminin en partance pour la Floride, dont la chanteuse est la ravissante Sugar Kane. Joe a du mal à résister aux attraits de la blonde créature, malheureuse en amour. Jerry n’est pas en reste, mais il excite quant à lui la convoitise d’un vieux milliardaire. Une émission radio a été réalisée le lundi suivant (16.XI), dans le studio son du BTS audiovisuel, en collaboration avec M. Vuillerme & certains de ses étudiants. Elèves & professeurs y ont étudié le mélange des genres (du film de gangsters à la comédie américaine) & les stratégies mises en œuvre par Billy Wilder pour contourner le fameux Code Hays, qui contrôlait la bienséance des productions cinématographiques américaines de l’époque… La prochaine sortie, WELCOME de Philippe Lioret, aura lieu le mardi 15.XII… S. BOULHAÏS, professeur de lettres.

Jeunes en librairie : Chez Meura

Les étudiants de la S.T.S Métiers de l’Audiovisuel (option Gestion de Production) se sont déplacés jusqu’à Lille ce Mardi 10 Novembre 2009 pour rencontrer Lilya Aït-Menguellet, co-propriétaire depuis peu de la librairie Meura avec Sophie Ranchy, afin de lui poser diverses questions sur le fonctionnement d’une librairie comme la sienne... Etudiants : Comment crée-t-on un livre ? Libraire : Il existe deux façons : soit c’est l’auteur qui en a l’initiative. Dans ce cas c’est lui qui contacte les maisons d’édition et signe un contrat avec elles. La maison d’édition fait ensuite une étude pour connaitre le coût du livre par rapport aux personnes qui interviennent dans son processus de création (mise en page, graphiste…). Soit c’est le responsable d’une collection qui passe une commande à un auteur. C’est généralement le cas en sciences humaines mais jamais en littérature. E : Combien de temps faut-il pour fabriquer un livre (impression, reliure, transmission) ? L : Une quinzaine de jours en général. E : Comment le livre arrive-t-il à la librairie? L : L’auteur dépose son manuscrit chez l’éditeur. L’éditeur décide de le publier ou non, si oui il le met à disposition. Le libraire passe sa commande à un diffuseur-distributeur qui lui présente un catalogue de livres. E : Y a-t-il des frais pour l’auteur afin de faire figurer son livre dans la librairie ? L : Pas du tout. La maison d’édition fait la promotion du livre et l’auteur n’a pas à payer pour publier son ouvrage, sauf s’il a des droits d’auteur à payer. E : Comment choisir un livre? L : Un représentant vient faire la promotion d’un catalogue d’ouvrages. Le libraire choisit les livres qu’il veut et de ce fait personnalise sa librairie. Alors qu’une grosse structure choisit les éditeurs par grille d’office. Les librairies indépendantes, contrairement aux grosses structures, ont l’obligation de garder un livre au moins 3 mois pour lui laisser plus de chance d’avoir du succès. Ensuite si le livre ne se vend toujours pas, elles peuvent le renvoyer à l’éditeur pendant 9 mois. E : De quoi dépend le prix d’un livre? L : Il dépend de la qualité de l’ouvrage, du nombre d’intervenants pour sa fabrication et s’il y a des droits d’auteur ou non. Le prix d’un livre est unique, qu’il soit en vente dans un magasin de grande distribution ou dans une librairie indépendante. De ce fait, on évite les pressions sur les librairies indépendantes qui sans cela pratiqueraient sans doute des prix moins compétitifs, comme c’est le cas au Royaume-Uni. E : A propos de la mise en page ? L : Les auteurs n’ont pas leur mot à dire, surtout en sciences humaines. L’éditeur préfère mettre toutes les chances de son côté. Mais il y a des cas exceptionnels où l’auteur peut refuser et changer d’éditeur. E : Comment monter une librairie indépendante ? L : Il n’y a pas de diplôme requis, mais il vaut mieux avoir de l’expérience et des connaissances en droit. Il faut d’abord faire une étude du lieu, des besoins, voir ce qu’on peut apporter, estimer les besoins informatiques, monter un plan de financement puis chercher les financements nécessaires auprès des banques. C’est sans doute la partie la plus difficile. Il faut avoir de la patience et de la ténacité. C’est le même processus que pour monter n’importe quelle entreprise. Quelle est la spécificité de votre librairie ? Nous sommes spécialisés dans les sciences humaines, c’est-à-dire la philosophie, la psychologie, le droit, les sciences politiques. Notre librairie attire donc plus particulièrement un public universitaire. E : Comment faire pour résister à la FNAC ou au Furet du Nord? L : Lille est un cas particulier car on y trouve ces deux grosses structures et une multitude de petites librairies indépendantes. C’est donc pour cela que ces dernières doivent se spécialiser et mettre en avant le rapport avec le client. E : Pourquoi y a-t-il une association des libraires indépendants ? L : Les intérêts sont de mieux se faire connaître, d’être plus visible, d’imprimer les sacs donnés aux clients, de faire des actions en commun. Mais cela permet surtout d’avoir plus de poids au niveau des institutions par exemple. E : Pour finir que pensez-vous du développement du livre virtuel? L : C’est plutôt bien pour certains types d’ouvrages comme les livres périssables, les livres scolaires qui sont remis à jour tous les ans et qui deviennent donc inutilisables. LIBRAIRIE MEURA 25 Rue de Valmy 59000 Lille Tél. : 03 20 57 36 44 Horaires : Lundi : 13:30 à 19:00 Mardi - Samedi : 09:00 à 12:15 13:30 à 19:00

mardi 10 novembre 2009

JEUNES EN LIBRAIRIE : à la découverte de la librairie indépendante et de la chaîne du livre ! (1)

Après la rentrée scolaire et la distribution des manuels de cours, voici venue la rentrée littéraire et sa myriade d’ouvrages couronnés pour certains par des prix prestigieux ! Dans ce contexte, il paraissait légitime d’encourager nos lycéens à s’intéresser d’un peu plus près au circuit de l’édition et à la diffusion du livre à travers la mise en place du projet pédagogique « Jeunes en librairie » impulsé par Sylvie Dupuys documentaliste. Sous la houlette d’Evelyne Vandeerstraeten, leur professeure de français, les 26 élèves de la classe de 2nde Moréno sont donc engagés, depuis le début de l’année, dans une action qui les a d’abord amenés à travailler sur la critique littéraire et la présentation en ligne des sites de librairies, de maisons d’édition et de bibliothèques. Durant les vacances de la Toussaint, ils ont pour mission d’observer le dispositif des vitrines de librairies ou de maisons de la presse de leur localité et le 9 décembre, ils rencontreront deux partenaires roubaisiens qui ont accepté d’accompagner les jeunes dans cette démarche : la librairie « Les lisières » et la Médiathèque. Associés au choix d’une sélection de livres en liaison avec l’actualité ou leurs préoccupations, les élèves auront pour objectif de réaliser eux-mêmes un dispositif de présentation de livres et une vitrine, dans le courant du mois de janvier. Gageons que ce partenariat sera, comme le stipule le programme, l’occasion de découvrir le monde de la librairie et de ses enjeux à la fois culturels et économiques. Mené en équipes, le travail devrait également favoriser l’autonomie des élèves et les encourager à revenir plus régulièrement dans des lieux qu’ils auront appris à fréquenter. Evelyne Vandeerstraeten (professeure de Lettres, 2nde Moréno)

mercredi 4 novembre 2009

Danse/théâtre

A la demande de Mme Pierard, leur enseignante de DLA, les étudiants de montage 1ere année assisteront à un atelier de danse/théâtre le 6 novembre, animé par l'artiste Alix Eynaudi. Une préparation active à la vision du spectacle de celui-ci et d'Agatha Maskiewicz : Long Long Short Long Short, le 3 décembre à la Rose des vents de Villeneuve d'Ascq.