mercredi 5 janvier 2011

Michel Séméniako : impressions

Les étudiants du BTS photo ont assisté avec les autres à la conférence donnée par M. Séméniako en salle de projection (10h30-12h30). Ils ont, pour la plupart, réservé leurs questions (notamment techniques) pour l’après-midi. Tous ont apprécié la clarté, la précision et le professionnalisme du photographe dans ses propos, ainsi que le diaporama illustrant la conférence.

15h-17h : table ronde en salle Taufourt, parmi les photos de M. Séméniako. Les étudiants ont eu le loisir de poser leurs questions - sauf quand le photographe, affable, communicatif et fourmillant d’anecdotes, y répondait par anticipation. Ils ont ainsi pu obtenir des réponses précises, qu’ils consignaient bien souvent dans leurs carnets. J’ai pu, moi aussi, poser quelques questions à M. Séméniako, notamment sur sa position quant à la photo engagée, et sur sa posture d’artiste et de metteur en scène face au principe de la « photo volée ». Deux réponses justes et radicales : l’engagement est une action concrète, ce n’est pas prendre une photo ; et la photo volée reste suspecte pour lui et opposée à sa conception personnelle de l’art photographique (cf. Portraits négociés). J’ai finalement demandé au professionnel comment il jugeait les travaux des étudiants, peu habitués à ce genre de retour – question qui les démangeait. M. Séméniako a répondu avec justesse et selon un argumentaire positif, sans jamais pour autant les encenser gratuitement.

Les étudiants ont apprécié le talent, l’originalité, le professionnalisme, mais aussi la modestie de M. Semeniako, toujours attentif et accessible. Ils ont retenu, entre autres, sa définition lumineuse de la « bonne photographie » : « c’est celle où l’on identifie le point de vue de l’auteur ».

Compte-rendu de L. Schuurman

Enseignant en ECI (Esthétique et Communication de l’Image) et en CPV (Culture Photographique et Visuelle) en STS Photographie.