Le 21 avril, le réalisateur montpelliérain Jean Mach a passé toute la journée au lycée Jean Rostand de Roubaix. Les lycéens de l’option « Audiovisuel » et les étudiants du BTS « Métiers du cinéma » ont ainsi pu non seulement discuter avec ce jeune cinéaste qui sort son second long métrage le 12 mai, mais encore visionner « en avant-première » des images de ce thriller politico-fantastique, qui met en scène un pays utopique, virtuel, conçu et basé sur la toile, 8th Wonderland, comme seul remède face à la désagrégation progressive du monde actuel.
Eight Wonderland (sortie le 12 mai)
Si 8th Wonderland dresse un constat amer de notre société, le film nous met toutefois en garde contre les dérives terroristes d’un tel état potentiel ; vision subtile d’un futur proche qui a valu au film de rafler pas moins de 9 prix dans divers festivals à travers le monde, de Washington à Bruxelles et d’Istanbul à Montréal. C’est que Jean Mach n’en est pas à son coup d’essai : ce film, « le plus abouti » de sa jeune carrière, comme il le reconnaît lui-même, succède à plusieurs courts métrages, à des clips de rap, à un documentaire, ainsi qu’à un premier long métrage, Par l’odeur alléché, sorti en 2005. D’abord scénariste à l’issue de ses études de maths et d’un passage comme pilote chez Air France, ce pur autodidacte devient réalisateur « sur le tas », puis producteur (fondateur de Mad Film), pour ses réalisations comme pour d’autres. L’expérience joue donc en sa faveur, et ce nouveau film, à la fois choral et plurilingue (8 langues différentes, sous-titrées), truffé d’actions et d’idées, sortira dans une centaine de salles en France, mais aussi en Allemagne, en Pologne, et peut-être ailleurs, comme son plurilinguisme l’y autorise.
Un film, mais aussi un site
Le site existe en effet réellement (www.8thwonderland.com) ; Jean Mach et son coréalisateur Nicolas Alberny ont en effet poussé l’audace et l’illusion réaliste jusqu’à créer ce pays imaginaire sur le net afin que chacun puisse, comme dans leur fiction, en devenir citoyen et y voter des lois.
dimanche 25 avril 2010
Une journée avec Jean Mach
Le 21 avril, le réalisateur montpelliérain Jean Mach a passé toute la journée au lycée Jean Rostand de Roubaix. Les lycéens de l’option « Audiovisuel » et les étudiants du BTS « Métiers du cinéma » ont ainsi pu non seulement discuter avec ce jeune cinéaste qui sort son second long métrage le 12 mai, mais encore visionner « en avant-première » des images de ce thriller politico-fantastique, qui met en scène un pays utopique, virtuel, conçu et basé sur la toile, 8th Wonderland, comme seul remède face à la désagrégation progressive du monde actuel.
Eight Wonderland (sortie le 12 mai)
Si 8th Wonderland dresse un constat amer de notre société, le film nous met toutefois en garde contre les dérives terroristes d’un tel état potentiel ; vision subtile d’un futur proche qui a valu au film de rafler pas moins de 9 prix dans divers festivals à travers le monde, de Washington à Bruxelles et d’Istanbul à Montréal. C’est que Jean Mach n’en est pas à son coup d’essai : ce film, « le plus abouti » de sa jeune carrière, comme il le reconnaît lui-même, succède à plusieurs courts métrages, à des clips de rap, à un documentaire, ainsi qu’à un premier long métrage, Par l’odeur alléché, sorti en 2005. D’abord scénariste à l’issue de ses études de maths et d’un passage comme pilote chez Air France, ce pur autodidacte devient réalisateur « sur le tas », puis producteur (fondateur de Mad Film), pour ses réalisations comme pour d’autres. L’expérience joue donc en sa faveur, et ce nouveau film, à la fois choral et plurilingue (8 langues différentes, sous-titrées), truffé d’actions et d’idées, sortira dans une centaine de salles en France, mais aussi en Allemagne, en Pologne, et peut-être ailleurs, comme son plurilinguisme l’y autorise.
Un film, mais aussi un site
Le site existe en effet réellement (www.8thwonderland.com) ; Jean Mach et son coréalisateur Nicolas Alberny ont en effet poussé l’audace et l’illusion réaliste jusqu’à créer ce pays imaginaire sur le net afin que chacun puisse, comme dans leur fiction, en devenir citoyen et y voter des lois.
Viva Cuba !
dimanche 4 avril 2010
Christiane Veschambre nous répond
; charset=utf-8"> name="Originator" content="Microsoft Word 9">© lavoixdunord
Le 22 février 2010, je suis venue passer la journée au lycée Jean Rostand de Roubaix à l'invitation de Sylvie Dupuys, documentaliste, et de plusieurs professeurs: Samira Boulhais, Laurence Roelens, Evelyne Vandeerstraeten, Bruno Cousin, Bertrand Vuillerme.
"Passer la journée" n'est certainement pas la bonne expression pour dire ce que j'y ai vécu.
Je fus d'abord accueillie par un montage video croisant, rythmant musicalement l'apparition et l'éloignement de poèmes, issus d'un de mes livres, sur plusieurs écrans, un travail poétique réalisé par Isabelle Hufschmidt enseignante auprès d'une classe de seconde. Et la journée, pour moi, excéda ses limites "horlogères" convenues: chaque instant de rencontre - avec les lycéens et lycéennes, puis les étudiants et étudiantes, avec leurs professeurs - fut d'une intensité qui le dilatait comme ne peuvent l'être que ces moments où la "Vie (...) traverse notre vivable et notre vécu", ainsi que le dit Gilles Deleuze dont j'aime souvent citer cette phrase. Bien sûr, cela avait été rendu possible par le travail de lecture, de réflexion, élaboré auparavant, qui donne un corps aux interrogations portées par les questions, remarques de tous ceux qui avaient fait connaissance avec ce que j'écris.
Et puis, j'ai reçu un ultime cadeau: l'écoute, en avant-première, du travail d'enregistrement- par les étudiants en son- de la lecture - par des élèves de seconde - de Robert & Joséphine, mon dernier livre. Travail en cours, encore inachevé à ce moment-là, et qui me fit frissonner d'émotion: la très belle prise de son donnait aux voix des lecteurs et lectrices toute leur "chair", et ce que j'entendais, avec ses - comment dire? - rugosités dans le déroulement des poèmes, ses façons de "buter" un peu, parfois, sur les mots à venir, comme pour avancer sur un terrain un peu difficile, une terre non lisse, ce que j'entendis alors, je sus que c'était sans doute la lecture la plus "juste" qu'il me serait donné d'entendre de ce livre où l'aisance et le brillant ne pouvaient avoir de place, ne devaient pas avoir de place, mais au contraire quelque chose d'une "vérité" qui ne soit pas trop rabotée.
Merci à tous pour ce beau travail, si précieux.
Christiane Veschambre
vendredi 2 avril 2010
Jeunes en librairie : Les lisières
jeudi 1 avril 2010
BIBLIOTHEQUE SONORE : un itinéraire poétique avec « Robert et Joséphine » (8e édition)
Robert et Joséphine
Christiane Veschambre
Cheyne Editeur
ISBN : 978-2-84116-136-2