Lycéens au cinéma (2)

Les 2ndes Kahn, Clark & Turing sont retournés au Duplexe ce mardi 15.XII pour voir le 2e film programmé dans le cadre de Lycéens au cinéma. Ils ont découvert WELCOME , de Philippe Lioret, avec Vincent Lindon (2008). Synopsis : pour impressionner & reconquérir sa femme, Simon, maître nageur à la piscine de Calais, prend le risque d’aider en secret un jeune réfugié kurde qui veut traverser la Manche à la nage… « Personnellement, j’ai été ému par WELCOME […] On se sent concerné car on n’habite pas si loin de Calais. J’ai été choqué de voir comment les forces de l’ordre traitent les clandestins : c’est affreux ! & ce rapprochement entre Simon & Bilal peut convaincre le spectateur que malgré leurs origines, ils ne sont pas si différents, ils ont tous les deux un rêve : être champions. » (Tony Mancinone, 2e Kahn) « WELCOME est un film touchant, triste car pendant tout le film, on attend qu’un miracle se produise mais il n’arrive jamais. […] Ce film montre à quel point l’amour peut pousser quelqu’un à changer. Il dénonce aussi la vie réelle car plein de gens survivent en attendant de passer en Angleterre. » (Sandy Hooreman, 2e Kahn) Un plateau sera organisé dans le studio du BTS audiovisuel, en collaboration avec M. Voisin & ses étudiants, le vendredi 15.I.2010. Les élèves suivant l’option CIN-AV y reviendront sur WELCOME, avec leur professeur. La 3e sortie, FREAKS, de Tod Browning (1932), aura lieu le vendredi 22.I.2010… S. BOULHAÏS, professeur de lettres.

Où sont-ils ? Qui sont-ils ?

« J’ai photographié beaucoup d’êtres pour leur redonner une place dans un régime ordinaire de visibilité….

L’extrême bureaucratisation administrative peut suffire à faire disparaître quiconque est immergé dans une institution en l’absence de dispositif visible…. Je ne saurais oublier qu'avant toute parole, toute pensée, tout affect, l’autre est dans sa chair un visage dont la présence au monde m’est indispensable. C’est ce que j’essaie de rendre dans mon travail : cette immédiateté de la vision, parfois brutale, avant toute parole. » Philippe Bazin, extraits de « Ethique et altérité », avril 1997

(http://expositions.bnf.fr/face/rencon/bazin/index.htm)

« Ces photos sont banales, et leur banalité perdure. Vous aurez bien le sentiment que les cadrages sont justes, mais un peu plus ou un peu moins d’espace autour des visages feraient-ils des cadrages moins beaux ? Que le choix de l’objectif est juste, à égale distance des légers télés qu’utilisent les portraitistes conventionnels et des grands-angles que préfèrent ceux qui recherche l’effet, mais le 50 mm ne correspond-il pas, après tout, à la vision « naturelle » ? Que la lumière est juste, que le flash n’écrase pas la peau, que les ombres ne sont pas sculptées artificiellement, mais cela relève-t-il d’autre chose que du métier élémentaire ? Que la gamme de gris est juste, que les noirs ont ce velouté qu’on attend d’une photographie bien tirée et les blancs ce qu’il faut de densité pour que s’y conjuguent lumière et matière, mais cela est-il exceptionnel ? Que le format (45x45 cm) est juste – très juste –, mais qu’il n’est après tout surprenant que pour les spectateurs qui fréquentent les galeries de photo mais non les galeries d’art, et dans les galerie d’art la mode a ses conventions aussi. Bref, vous n’en revenez pas de la banalité de ces photos. Vous y revenez au contraire sans cesse, comme à un point de départ incapable de faire le partage : elles sonnent juste. »

Thierry de Duve, Bruxelles, février 1995, extrait du texte L’âge ingrat du livre « Adolescents » de Philippe Bazin

C’est à partir de ces constatations sur l’œuvre de Philippe Bazin que j’ai envisagé de faire réaliser des images par des étudiants de BTS Photographie en lien avec une classe de seconde sur la notion du portrait photographique. Le travail s’est orienté vers deux axes d'apprentissages typiquement scolaires : 1. Un exercice habituellement nommé « à la manière de », dans ce cas, à la manière de Philippe Bazin, pour lequel les étudiants ont analysé la technique, l’esthétique et le propos de l’artiste pour reproduire des images « à l’identique ». Une fois ce travail réellement accomplit, il a semblé intéressant d’effectuer le portrait de tous les lycéens de l’établissement avec des choix à la fois proches et différents de ceux de M Bazin. • Proches : même type de cadrage, uniformité de l’éclairage et de l’expression, image en noir et blanc… • Différents : par le choix de certaines méthodes de travail (moins de proximité avec le modèle dû à une focale plus longue éliminant toute déformation même légère, réalisation des images dans un des studios du BTS de type professionnel, choix des images en lien avec chaque modèle qui décide quel sera son meilleur « portrait ») qui ont permis surtout une réelle participation de chacun dans l’acte photographique lui-même. Le noir et blanc a permis d’atténuer les différenciations vestimentaires souvent trop présentes. L’éclairage et une expression du visage neutre laissent paraître plus singulièrement le regard. Cette neutralité de l'expression et la répétition à l'identique des choix de prises de vues pour chaque image accentuera un sentiment d’égalité, d’unité et de respect tout en laissant paraître, à travers le regard, l’identité de chacun. Les visages reproduits en taille 20 cm x 20 cm et alignés formeront une fresque de 50 m de long dans les couloirs du lycée. 2. Un autre exercice typiquement scolaire, le portrait à la chambre, sera l’occasion pour les étudiants non seulement de réfléchir différemment à la notion de portrait mais aussi d’étudier les particularités de ce matériel photographique. En plus de la grandeur des films permettant de très grands tirages au final (90x110 cm environ et plus sans perdre du détail), la chambre photographique permet de placer le plan de netteté de la prise de vue de manière totalement libérée de la position habituelle et parallèle au plan film ou aux capteurs numériques des appareils les plus classiques. Ce qui peut procurer une grande netteté ou à l’inverse une très courte netteté sur des points précis et impossibles autrement qu’avec ce type de matériel de prise de vue à décentrement. Les modèles de ces images seront des « inconnus » des rues des alentours du lycée croisés le jour même, si possible de la prise de vue, et exposés également dans les couloirs du lycée. Une manière en conséquence d’ouvrir l’institution à l’extérieur et d’en faire un lieu réellement « socialisant, collectivisant et intégrant », tant de mot à inventer pour nommer la place réelle et idéale à la fois, de l’école dans nos sociétés…

P.Bockaert Photographe et enseignant au Lycée Jean Rostand

Philippe Bazin

Le 14 décembre 2009, après trois semaines d’exposition de quatre de ses séries photographiques et vidéographiques, le lycée Jean Rostand a reçu le photographe Philippe Bazin pour une journée entièrement consacrée à rencontrer les élèves de second cycle et de STS en compagnie de l’équipe enseignante qui avait travaillé sur et/ou à partir de son œuvre. Le matin d’abord, rencontre avec l’artiste (en salle de conférence) pour les étudiants de première année (en Audiovisuel, Photographie et IRIS) afin de partager les interrogations que peuvent susciter les divers aspects d’un travail artistique exigeant qui se poursuit depuis plus de 20 ans. C’est autour du Portrait, de ses enjeux esthétiques et éthiques que l’essentiel du débat a tourné. Avec patience et précision, Philippe Bazin a su démontrer et expliquer comment tout son travail s’enracinait dans son expérience de jeune médecin confronté à l’anonymat des hôpitaux, et comment celle-ci nourrissait en profondeur un authentique souci de l’autre que son travail sur le visage interrogeait sans complaisance. L’après-midi, c’est avec des élèves de Seconde et de Première que le dialogue a pu se prolonger. La journée s’est achevée par un « vernissage » dans le bâtiment abritant la STS Photographie où figurait une partie de l’exposition (en particulier, la fascinante série de portraits vidéo intitulée « Une heure »). Ce point d’orgue de la journée fut l’occasion, pour tous les élèves et enseignants qui le souhaitaient, de rencontrer l’artiste de façon plus détendue et conviviale…

Bruno Cousin, enseignant de disciplines littéraires et artistiques.

JEUNES EN LIBRAIRIE :les 2nde Moréno à la découverte des métiers du livre.

François, élève de la classe témoigne : « Les élèves de 2e Moréno se sont rendus le mercredi 9 décembre 2009, à pied, depuis le lycée à la Médiathèque de Roubaix. Ils ont été accueillis par Delphine et Alphonse. Puis ils se sont rendus à l’atelier de reliure où ils ont pu observer le travail de Marc. ». Julien, Sébastien et Joshua notent que cette activité manuelle exige beaucoup de soin. Au rayon « Adolescents et adultes », le facétieux Alphonse (poète à ses heures) leur a présenté des exemplaires insolites de livres-objets tout en rappelant que la Médiathèque s’honore de mettre à la disposition du public des livres précieux, ce qu’ont retenu Eda et Samuel. Dimitri, qui reconnaît avec spontanéité avoir découvert l’existence de ce lieu, sera d’autant plus encouragé à le fréquenter que le multimédia est également privilégié à travers le prêt de nombreux supports DVD, Cdrom, et la mise à disposition d’une salle informatisée. « Un vrai lieu de culture et de rencontre, utile pour les handicapés. » comme le souligne Gauthier. Les élèves se sont ensuite rendus à la librairie « Les Lisières », juste en face de la Médiathèque. Dans cet espace beaucoup plus petit, installé dans les pièces d’une maison bourgeoise, ils ont été reçus « comme à la maison » par Emily la responsable et Soizik son assistante. Les élèves ont été étonnés devant le « désordre organisé » où il est néanmoins très facile de trouver les livres que l’on désire acheter. Par ailleurs, Imen a noté qu’il était possible de revendre des livres en bon état ou de les échanger. Les vitrines sont renouvelées tous les mois et Soizik a parlé avec enthousiasme de ses choix ou de ses coups de cœur : des poèmes d’Alphonse (le voisin bibliothécaire) sont actuellement présentés à l’intérieur de la librairie, illustrés par les peintures d’un autre artiste. Enfin, le métier exige beaucoup de sacrifice et Emily a rappelé qu’une librairie indépendante, c’est aussi la réception des colis de livres, la comptabilité, la gestion des commandes et des invendus … et donc un emploi du temps extensible : il faut arriver tôt, bien avant l’heure d’ouverture comme le dit Nabil. En résumé, la classe a vécu une journée très enrichissante à travers de belles rencontres. Evelyne Vandeerstraeten (professeure de Lettres)

Philippe Bazin, c'est pour bientôt !

@Philippe Bazin Pierre de Wissant

Lundi 14 décembre, le photographe Philippe Bazin viendra à la rencontre des élèves et des étudiants. Une conférence présentant sa démarche est prévue de 10h30 à 12h30 en salle de projection pour tous les BTS première année. Une rencontre avec les seconde Clark et les sections de BTS photographie se tiendra dans l'après midi. Enfin à 18h15, aura lieu la présentation de l'exposition des œuvres de Philippe Bazin et des travaux des élèves et étudiants : Où sont-ils ?, une fresque de 50 m de long représentant les portraits des élèves du lycée. Qui sont-ils ? Série de portraits grand format d'habitants du quartier. Bienvenue à tous.

Sylvie Dupuys, documentaliste

POLLUTEC

le vendredi 4 décembre, les élèves de première et de terminale Électronique et les étudiants de BTS IRIS première année se sont rendus en compagnie de leurs enseignants, M Hoss, M Longuepé, M Delvarre et M Fauquet au salon Pollutec, installé au parc des expositions Paris Nord Villepinte. Il ont pu explorer le thème des énergies propres et renouvelables et du développement durable, et envisager de possibles voies professionnelles.

Lycéens au cinema, toujours (1)

Le dispositif culturel est reconduit cette année, sous l’égide de Mmes Roelens & Boulhaïs, professeurs de lettres. Financé par le Conseil régional & le lycée Jean Rostand, il concerne 3 classes de 2nde (Kahn, Clark & Turing). Les élèves verront 4 films cette année, qui s’articulent autour du thème suivant : « la femme » & en feront l’analyse dans le cadre du cours de français. La première sortie a eu lieu lundi 9.XI.2009 au Duplexe, à Roubaix. Les élèves ont découvert, en VOSTF, CERTAINS L’AIMENT CHAUD, film de Billy Wilder (1959) avec Marilyn Monroe, Tony Curtis & Jack Lemmon… Synopsis : Chicago, 1929. Joe & Jerry, saxo ténor & contrebassiste sans le sou, jouent dans des bars clandestins. Le soir de la St-Valentin, alors qu’ils se rendent à un bal dans la banlieue de Chicago, les deux hommes assistent à un règlement de compte entre mafieux. Pour échapper aux gangsters, les deux compères se déguisent en femmes & se font engager dans un orchestre exclusivement féminin en partance pour la Floride, dont la chanteuse est la ravissante Sugar Kane. Joe a du mal à résister aux attraits de la blonde créature, malheureuse en amour. Jerry n’est pas en reste, mais il excite quant à lui la convoitise d’un vieux milliardaire. Une émission radio a été réalisée le lundi suivant (16.XI), dans le studio son du BTS audiovisuel, en collaboration avec M. Vuillerme & certains de ses étudiants. Elèves & professeurs y ont étudié le mélange des genres (du film de gangsters à la comédie américaine) & les stratégies mises en œuvre par Billy Wilder pour contourner le fameux Code Hays, qui contrôlait la bienséance des productions cinématographiques américaines de l’époque… La prochaine sortie, WELCOME de Philippe Lioret, aura lieu le mardi 15.XII… S. BOULHAÏS, professeur de lettres.

Jeunes en librairie : Chez Meura

Les étudiants de la S.T.S Métiers de l’Audiovisuel (option Gestion de Production) se sont déplacés jusqu’à Lille ce Mardi 10 Novembre 2009 pour rencontrer Lilya Aït-Menguellet, co-propriétaire depuis peu de la librairie Meura avec Sophie Ranchy, afin de lui poser diverses questions sur le fonctionnement d’une librairie comme la sienne... Etudiants : Comment crée-t-on un livre ? Libraire : Il existe deux façons : soit c’est l’auteur qui en a l’initiative. Dans ce cas c’est lui qui contacte les maisons d’édition et signe un contrat avec elles. La maison d’édition fait ensuite une étude pour connaitre le coût du livre par rapport aux personnes qui interviennent dans son processus de création (mise en page, graphiste…). Soit c’est le responsable d’une collection qui passe une commande à un auteur. C’est généralement le cas en sciences humaines mais jamais en littérature. E : Combien de temps faut-il pour fabriquer un livre (impression, reliure, transmission) ? L : Une quinzaine de jours en général. E : Comment le livre arrive-t-il à la librairie? L : L’auteur dépose son manuscrit chez l’éditeur. L’éditeur décide de le publier ou non, si oui il le met à disposition. Le libraire passe sa commande à un diffuseur-distributeur qui lui présente un catalogue de livres. E : Y a-t-il des frais pour l’auteur afin de faire figurer son livre dans la librairie ? L : Pas du tout. La maison d’édition fait la promotion du livre et l’auteur n’a pas à payer pour publier son ouvrage, sauf s’il a des droits d’auteur à payer. E : Comment choisir un livre? L : Un représentant vient faire la promotion d’un catalogue d’ouvrages. Le libraire choisit les livres qu’il veut et de ce fait personnalise sa librairie. Alors qu’une grosse structure choisit les éditeurs par grille d’office. Les librairies indépendantes, contrairement aux grosses structures, ont l’obligation de garder un livre au moins 3 mois pour lui laisser plus de chance d’avoir du succès. Ensuite si le livre ne se vend toujours pas, elles peuvent le renvoyer à l’éditeur pendant 9 mois. E : De quoi dépend le prix d’un livre? L : Il dépend de la qualité de l’ouvrage, du nombre d’intervenants pour sa fabrication et s’il y a des droits d’auteur ou non. Le prix d’un livre est unique, qu’il soit en vente dans un magasin de grande distribution ou dans une librairie indépendante. De ce fait, on évite les pressions sur les librairies indépendantes qui sans cela pratiqueraient sans doute des prix moins compétitifs, comme c’est le cas au Royaume-Uni. E : A propos de la mise en page ? L : Les auteurs n’ont pas leur mot à dire, surtout en sciences humaines. L’éditeur préfère mettre toutes les chances de son côté. Mais il y a des cas exceptionnels où l’auteur peut refuser et changer d’éditeur. E : Comment monter une librairie indépendante ? L : Il n’y a pas de diplôme requis, mais il vaut mieux avoir de l’expérience et des connaissances en droit. Il faut d’abord faire une étude du lieu, des besoins, voir ce qu’on peut apporter, estimer les besoins informatiques, monter un plan de financement puis chercher les financements nécessaires auprès des banques. C’est sans doute la partie la plus difficile. Il faut avoir de la patience et de la ténacité. C’est le même processus que pour monter n’importe quelle entreprise. Quelle est la spécificité de votre librairie ? Nous sommes spécialisés dans les sciences humaines, c’est-à-dire la philosophie, la psychologie, le droit, les sciences politiques. Notre librairie attire donc plus particulièrement un public universitaire. E : Comment faire pour résister à la FNAC ou au Furet du Nord? L : Lille est un cas particulier car on y trouve ces deux grosses structures et une multitude de petites librairies indépendantes. C’est donc pour cela que ces dernières doivent se spécialiser et mettre en avant le rapport avec le client. E : Pourquoi y a-t-il une association des libraires indépendants ? L : Les intérêts sont de mieux se faire connaître, d’être plus visible, d’imprimer les sacs donnés aux clients, de faire des actions en commun. Mais cela permet surtout d’avoir plus de poids au niveau des institutions par exemple. E : Pour finir que pensez-vous du développement du livre virtuel? L : C’est plutôt bien pour certains types d’ouvrages comme les livres périssables, les livres scolaires qui sont remis à jour tous les ans et qui deviennent donc inutilisables. LIBRAIRIE MEURA 25 Rue de Valmy 59000 Lille Tél. : 03 20 57 36 44 Horaires : Lundi : 13:30 à 19:00 Mardi - Samedi : 09:00 à 12:15 13:30 à 19:00

JEUNES EN LIBRAIRIE : à la découverte de la librairie indépendante et de la chaîne du livre ! (1)

Après la rentrée scolaire et la distribution des manuels de cours, voici venue la rentrée littéraire et sa myriade d’ouvrages couronnés pour certains par des prix prestigieux ! Dans ce contexte, il paraissait légitime d’encourager nos lycéens à s’intéresser d’un peu plus près au circuit de l’édition et à la diffusion du livre à travers la mise en place du projet pédagogique « Jeunes en librairie » impulsé par Sylvie Dupuys documentaliste. Sous la houlette d’Evelyne Vandeerstraeten, leur professeure de français, les 26 élèves de la classe de 2nde Moréno sont donc engagés, depuis le début de l’année, dans une action qui les a d’abord amenés à travailler sur la critique littéraire et la présentation en ligne des sites de librairies, de maisons d’édition et de bibliothèques. Durant les vacances de la Toussaint, ils ont pour mission d’observer le dispositif des vitrines de librairies ou de maisons de la presse de leur localité et le 9 décembre, ils rencontreront deux partenaires roubaisiens qui ont accepté d’accompagner les jeunes dans cette démarche : la librairie « Les lisières » et la Médiathèque. Associés au choix d’une sélection de livres en liaison avec l’actualité ou leurs préoccupations, les élèves auront pour objectif de réaliser eux-mêmes un dispositif de présentation de livres et une vitrine, dans le courant du mois de janvier. Gageons que ce partenariat sera, comme le stipule le programme, l’occasion de découvrir le monde de la librairie et de ses enjeux à la fois culturels et économiques. Mené en équipes, le travail devrait également favoriser l’autonomie des élèves et les encourager à revenir plus régulièrement dans des lieux qu’ils auront appris à fréquenter. Evelyne Vandeerstraeten (professeure de Lettres, 2nde Moréno)

Danse/théâtre

A la demande de Mme Pierard, leur enseignante de DLA, les étudiants de montage 1ere année assisteront à un atelier de danse/théâtre le 6 novembre, animé par l'artiste Alix Eynaudi. Une préparation active à la vision du spectacle de celui-ci et d'Agatha Maskiewicz : Long Long Short Long Short, le 3 décembre à la Rose des vents de Villeneuve d'Ascq.

A la découverte des sciences arabes

Emmenés par Mme Comte et M Guitton, les secondes Turing et les secondes Kahn ont pu découvrir cette semaine l'exposition de l'Institut du Monde Arabe : Les sciences arabes. Installée à l'espace Deschepper de la mairie de Roubaix , cette exposition présente de nombreux exemples des recherches et des apports des civilisations arabes à l'Astronomie, la médecine, les mathématiques ou la physique.

Evènement : sortie scolaire … à Roubaix

La classe de 1e SVT participera le lundi 05 octobre 20009 à une sortie urbaine pour découvrir le riche patrimoine industriel de la ville de Roubaix. Celle que l’on dénommait au 19e siècle la « Manchester française » ou encore la « cité aux 1000 cheminées » offre à nos regards de nombreux vestiges de cette période, alors que Roubaix était devenue la capitale textile de la France. L’industrialisation accélérée de Roubaix n’a été possible que par l’afflux d’une main d’œuvre locale et d’immigrés belges, par la présence d’un patronat actif, capable d’investir en Argentine pour se fournir en laine ou de délocaliser des usines en Russie. La cité s’en est trouvé transformée : développement de grandes usines, apparition des courées pour loger les ouvriers et de « maisons de maître » dominant les hauts de Barbieux, mise en place d’infrastructures de transport (canal, gare), d’institutions multiples (la Condition publique, l’ENSAIT, la nouvelle mairie) et d’installations sportives (le Vélodrome, la Piscine). C’est cette période d’apogée de la ville (entre 1858 et 1945) que les élèves vont pouvoir découvrir et s’approprier en compagnie de leur professeur d’Histoire, afin de conclure leur chapitre sur « l’âge industriel à Roubaix : économie, société et idéologies ». Laurent Guitton, professeur d’histoire-géographie

Au bout de huit jours

Au bout de huit jours © Laurent Tixador

Jeudi 24 septembre 2009, l'artiste Laurent Tixador viendra présenter aux étudiants de BTS seconde année image montage, son film " Au bout de huit jours ". Ce film a été tourné en avril-mai à Bordeaux et monté fin aout-début septembre au studio du Fresnoy à Tourcoing. Il questionne une déformation médiatique de notre culture : la télé-réalité. L'artiste viendra aussi avec son "ours", pré-montage du film afin de montrer le travail du monteur, Baptiste Evrard ( ancien étudiant de BTS Jean Rostand, promo 2001)qui devrait être présent également. Françoise Pierard, professeure d'arts plastiques.

BIBLIOTHEQUE SONORE

C’est la rentrée et le moment où jamais de relancer la dynamique des projets, un moyen légitime également de donner à nos nouveaux élèves de seconde et à nos nouveaux étudiants en audiovisuel, l’envie de s’impliquer dans une nouvelle action au service du handicap, en partenariat avec l’IJA. A partir du lundi 14 septembre, et ce jusqu’au début du mois d’octobre, la « Bibliothèque sonore » s’expose donc au CDI et témoigne ainsi du travail mené en 2008-2009 par les élèves de 2e LAPLACE et les STS son 1ère année. Venez découvrir le résultat de leur coopération et de leur investissement à travers la présentation des différentes phases de la réalisation du CD « Rêves de petits chefs ». Vous pouvez également écouter les enregistrements des équipes sur le site culturel du lycée : http://www5.ac-lille.fr/~rostand/bibli_sonore/bibli_sonore_2009.php Bonne visite, bonne écoute et bon appétit ! Evelyne Vandeerstraeten

BIBLIOTHEQUE SONORE

Jeudi 18 juin 2009

Ce matin, un souffle d’excitation régnait au sein de la petite salle de cours de l’Institut des Jeunes Aveugles de Lille où s’interpelaient joyeusement Julien, Nicolas, Gwendoline, Steeve, Madjid, Matthieu, Manon, Dylan et Gabriel. La perspective d’un départ pour l’île d’Aix, le lendemain (à cinq heures du matin !) et ce pour une semaine de visites et d’activités éducatives, avait de quoi réjouir les enfants de la classe des compétences. Mais Marie-Françoise Salomez, leur enseignante, les avait réunis pour une autre occasion : la remise des Cdroms réalisés par les élèves de 2nde Laplace et les étudiants STS son 1ère année du lycée Jean Rostand. Les « Rêves de petits chefs » ont remporté d’autant plus de succès que les enfants ont pu découvrir, entre autres, la mise en voix de deux poèmes rédigés par eux, pour ce projet, en cours d’année : « L’école du bonheur » et « La tarte carte ». L’habillage sonore des étudiants et leur inventivité ont eu de quoi les enthousiasmer. Julien s’est beaucoup diverti avec les textes de pierre Dac et Manon a voulu connaître le nom de tous les interprètes. Finalement, chacun a réclamé son exemplaire du CD et a remercié E.Vandeerstraeten, devenue pour l’occasion ambassadrice du lycée. Il ne restait plus qu’à immortaliser ces instants grâce à la prise de quelques photos auxquelles tout le monde s’est prêté, CD en main, dans un climat d’euphorie et de plaisant désordre. Nous souhaitons bonnes vacances à nos complices de la classe des compétences et leur donnons rendez-vous, à la rentrée, pour de nouveaux projets autour de la Bibliothèque Sonore ! (Evelyne Vandeerstraeten professeure de Lettres)

Félicitations à l'enseignement technique

Mardi 9 juin 2009, les équipes de lycéens de première génie mécanique , engagées dans le projet course en cours ont été mises à l'honneur par la direction du lycée Jean Rostand. En présence de M Cricket, représentant de l'IUT de Génie mécanique de Villeneuve d'Ascq,Ils ont reçu des mains de Mme Vincent, proviseure et de M Morel, chef des travaux, un diplôme validant leurs bons résultats. Les élèves de seconde de l'option initiation aux techniques et aux sciences de l'ingénieur ont également été félicités pour leur investissement tout au long de l'année.

BIBLIOTHEQUE SONORE

« Rêves de petits chefs : à table ! » Le dernier opus de la Bibliothèque sonore est désormais achevé. Il aura fallu toute la belle énergie des STS son 1ère année, des élèves de 2nde Laplace et des enfants de l’IJA pour que prenne corps la réalisation de ce projet autour de recettes de « cuisine » (sic) improbables, imaginaires et très certainement fantaisistes. Chacun à la mesure de ses talents, de ses compétences ou, tout simplement de ses envies, s’est appliqué à œuvrer pour mener à terme cet exercice pédagogique aux multiples facettes. Encadrés par leur enseignante, Marie-Françoise Salomez, les jeunes malvoyants de la classe des compétences ont rédigé des textes selon leur cœur. Bravant leur timidité ou leurs réticences, les élèves de 2nde Laplace ont prêté leur voix pour incarner les textes proposés et ils jugent désormais leur travail avec un certain recul : « J’aurais pu mieux faire, c’est juste un problème de timidité. » (Julie Palette), « Ma prestation a été médiocre …mais j’ai apprécié cette expérience enrichissante qui m’a permis de me lâcher » (Ibrahim Bouachera). Le travail des STS n’a pas toujours été simple et quelques problèmes techniques n’ont pas permis d’exploiter toutes les prises de son effectuées au cours de l’activité « Cuisine » à l’IJA ; néanmoins, les étudiants ont pu mettre en pratique quelques-uns des acquis de leur formation et ont ainsi prolongé dans leur habillage sonore la bonne ambiance de travail des journées d’enregistrement. Au bout du compte, chacun reconnaît avoir vécu une « …expérience originale et intéressante. » (Kadoudja Niar), a trouvé dans ce projet « …l’occasion de découvrir un nouveau domaine. » (Atina Vith) et a été étonné par le résultat final. En cette fin d’année scolaire, les étudiants - désormais en stage - ne sont pas en mesure de rencontrer à nouveau les enfants de l’Institut des Jeunes Aveugles ; les élèves de la 2nde Laplace, quant à eux, souhaitent témoigner, avec leurs propres mots, des émotions que cette confrontation avec le handicap a suscité en eux : « Vous êtes bien plus courageux que nous. » constate Lucas Lesne avec admiration tandis qu’Anis Tissegouine, philosophe en herbe, nous confie : « Ce qui nous différencie n’est rien d’autre que nos pensées car nous vivons et mourons tous dans le même monde ». Nous laisserons à Ibrahim Bouachera, malicieux lecteur de « La confiture de nouilles » le soin de conclure doctement : « Bonne chance les enfants ! ». Avant la remise des CD qui aura lieu le 18 juin à l’IJA et pour savourer quelques-uns des rêves de nos « Petits chefs », vous pouvez d'ors et déjà cliquez ici (Evelyne Vandeerstraeten - Professeure de Lettres)

Barcelone, après..

En avril 2009, 51 élèves du lycée ont découvert les couleurs de l’Espagne grâce au soutien de la mairie de Roubaix et de l’association des parents d’élèves. Le lycée Jean Rostand & l’équipe organisatrice de ce voyage pédagogique à Barcelone ont le plaisir de vous inviter à venir découvrir : l’exposition rendant compte de ce projet au lycée, en salle TAUFOUR, le samedi 6 juin 2009 de 10h30 à 12h30. Nous espérons que vous serez nombreux à honorer de votre présence cette manifestation qui se clôturera autour d’un apéritif espagnol.

Une journée sur la plage.

Au terme d’une année de travail en Enseignement de détermination en Seconde, les élèves ayant choisi l’ITSI (Initiation aux Technologies et Sciences de l’Ingénieur), se sont déplacés le 13 mai 2009, à Malo les Bains pour tester « in situ » la réalisation de leurs projets de l’année. A savoir l’étude et réalisation d’une fourche de char à voile radio commandé, la mesure de pollution par un ballon hélium et autres applications de la mécanique et de l’électronique. Une journée passée à parcourir les différents ateliers mis en place par les professeurs qui leur a permis aussi de découvrir , durant deux heures, le char à voile réel . L’après midi était consacrée au sport : beach volley, beach soccer et bain pour les plus courageux ! En mêlant le studieux et le plaisir cette journée a ravi l’ensemble des élèves qui en gardent un excellent souvenir. B.Achard, JL.Delebecq, A.Tamrabet, JL.Trinel, D.Venet, enseignants de l'équipe ITSI.

Three days in London

Du 13 au 15 mai,76 étudiants de première année des BTS audiovisuel, photographie et informatique ont découvert la vie culturelle de la capitale Anglaise. Guidés par leurs enseignants , Mme Pierard, M Salhi, M Flament, Mme Renard, les étudiants, ont pu choisir entre divers parcours, les menant au Victoria and Albert Museum, à la National gallery, la photographer's gallery, la Tate modern, ou bien le Science museum, le British museum, et un circuit de visites des monuments. Sans oublier le shoping à Covent garden et Campden town. Beaucoup de découvertes à la clé.

Finale Académique du projet "Course en Cours"

Le 6 mai 2009, deux équipes de la section de 1ère Génie Mécanique du lycée ont réussi à atteindre la finale académique du concours international « F1 in school » dans sa version française « course en cours », qui s’est déroulée sur le Campus Universitaire Lille 1. Leurs bolides en balsa propulsés par une cartouche de gaz à plus de 100 km/h sur une piste de 20 mètres, ont été conçus par eux sur le logiciel professionnel Catia V5 de Dassault System, avant d’être usinés sur un centre d’usinage à commande numérique du lycée. En plus des performances des bolides, le design de la voiture, le stand de présentation, le marketing de l’équipe étaient également évalués. Les élèves de Jean Rostand ont décroché les places honorables de 11ème et 17ème sur 99 équipes engagées, et ont remporté également le prix du marketing. Thierry Roisine, Dominique Venet, professeurs de génie mécanique.

Hola ! Hamos regresado bien de Barcelona

- Bonjour ! Nous sommes bien rentrés de Barcelone. - Mucho sol poco de lluvia, llenos de recuerdos ! Beaucoup de soleil, un peu de pluie, pleins de souvenirs ! - Muy pronto mas detalles en una pagina especifia. Très bientôt, plus de détails sur une page spécifique.

Buen Viaje

Jeudi 16 avril, 51 élèves hispanisants de seconde, première et terminale prennent la route de Barcelone grâce au soutien de l'association des parents d'élèves et de la mairie de Roubaix. Sous la houlette de Mme Grivillers, professeur d'espagnol et accompagnés de Mme Boulhaïs, professeur de lettres, Mme Comte, professeur d'histoire,Mme Dupuys, documentaliste,et M Guegant professeur de SVT. Au programme : l'histoire de la Catalogne, la ville gothique, l'architecture de Gaudi, et l'œuvre de Miro. Retour la semaine prochaine.

Our one-day trip to Canterbury

Excursion à Canterbury le 27 mars 2009 : élèves de seconde et première Sept heures du matin : le car quitte le lycée Jean Rostand en direction de Calais avec à bord trente-huit élèves à peine réveillés. Calais : en attendant d’embarquer, les professeurs proposent aux élèves de venir à l’avant du bus, au micro, et de lire à leurs camarades des extraits de l’histoire du château de Douvres. Les élèves s’y prêtent avec bonne humeur. Le groupe embarque à bord du ferry ‘Le Rodin’ et vit ainsi l’expérience de la traversée de La Manche. Le soleil est au rendez-vous. Le vent aussi. Se déplacer sur le navire requiert donc une attention particulière pour conserver l’équilibre ! Les élèves déjeunent devant le château de Douvres avant de reprendre le bus pour quelques minutes, le temps de rejoindre Canterbury. Le groupe effectue à pied le trajet du parking au centre ville en longeant une rivière et en passant par les rues piétonnes. Devant la Cathédrale, les professeurs donnent leurs dernières instructions et laissent les élèves découvrir librement le cœur de la ville. Tout ce petit monde se retrouve ensuite au même endroit : chacun échange ses impressions avant de reprendre la direction du car. C’est dans une ambiance très conviviale que s’effectue le retour en France. Les élèves de Première donnent le ton et s’ensuit un agréable moment de ‘vivre ensemble’. Les cinq professeurs sont ravis du déroulement de cette journée. Mme Shimamungu et Melle Claisse, qui ont organisé ce voyage, remercient à nouveau Melle Boulhais, M.Deborggraeve et M. Charpy qui ont contribué à la réussite de cette journée. Merci aux élèves pour leur comportement irréprochable. Merci aussi à l’équipe de direction pour son écoute, à l’intendance pour sa disponibilité et à l’association des Parents d’Elèves pour sa participation financière. Compte rendu rédigé par Melle Claisse (professeure d’anglais)

BIBLIOTHÉQUE SONORE (5)

« La joyeuse troupe de l’IJA débarque en S.T.S. » À 14h30 précises, ce lundi 23 mars, a débarqué sans crier gare la belle équipe de l’IJA : sept marmots, tous aussi pleins de vie les uns que les autres, ont été ravis de découvrir enfin les « studios de stars », accompagnés de M-F Salomez enseignante et M-C Gonnet, responsable pédagogique. Le ton a été donné dès la première minute par la facétieuse petite Manon. Les enfants ont ensuite pu rencontrer l’ensemble des étudiants en son première année de la S.T.S. des Métiers de l’Audiovisuel du lycée Jean Rostand. Après un discours de bienvenue improvisé par Bertrand Vuillerme, responsable des étudiants, et Evelyne Vandeerstraeten, professeur de français, nous sommes passés aux choses « sérieuses ». Les enfants ont été répartis par groupes, dans différents studios d’enregistrement, et pris en charge par les étudiants. De Diam’s à la Star Ac’, en passant par quelques improvisations personnelles, les futurs artistes-interprètes de l’IJA ont pu s’en donner à cœur joie en terme de création musicale. Le premier qui se moque de son voisin entendra sa voix se transformer, pour finalement se confondre avec celle des petites souris de Cendrillon … À 16h, une fois les talents des uns et des autres révélés, il fut temps de passer au goûter tant attendu, ainsi qu’à la deuxième rencontre de la journée : les élèves de la 2nde Laplace. Autour d’un verre de jus d’orange et de (nombreuses !) parts de tartes à la pomme, les discussions se mêlèrent aux rires avant un départ très peu souhaité…surtout par certains ! En résumé, de belles rencontres, beaucoup de plaisir et de beaux souvenirs pour tout le monde, soyons-en sûrs, avant un disque de recettes prometteur !

Camille Dugimont (Étudiante en S.T.S. Gestion de production audiovisuelle 1ère année)

Lycéens au cinéma (4)

Vendredi 20 mars 2009 Les 2ndes Kelvin & Foucault ont vu le 4e & dernier film de la programmation, Le Scaphandre & le papillon, un film très émouvant, signé Julian SCHNABEL (2007) avec Mathieu AMALRIC dans le rôle principal. Ce film raconte l’histoire de Jean-Dominique BAUBY, rédacteur en chef du magazine ELLE & père de trois enfants. Le 8 décembre 1995, il est victime d’un accident vasculaire cérébral qui le plonge dans un coma profond. Quand il en sort, il ne peut plus bouger, ni parler, ni même respirer sans assistance respiratoire. Seul son œil bouge, lui permettant de communiquer avec le monde extérieur : il cligne une fois pour dire « oui », deux fois pour dire « non ». Avec son œil, il arrête l’attention de son visiteur sur les lettres de l’alphabet qu’on lui dicte & parvient ainsi à composer un livre, Le Scaphandre & le papillon, dont chaque matin pendant des semaines, il a mémorisé les phrases avant de les dicte. Une dernière sortie placée sous le signe de l’émotion…

Lycéens au théâtre (4)

« Le monde selon MOI !... » Pour compléter leur étude de la pièce d’Alfred Jarry, UBU ROI, les élèves de 1ère SI ont eu la chance d’assister ce dimanche 22 mars à la représentation « Ubu… », une adaptation et mise en scène d’Esther Mollo, au salon de théâtre « La Virgule », à Tourcoing. Une pure séance de plaisir : du rire, une dynamique de mise en scène pleine de trouvailles, d’effets sonores et visuels, et des comédiens qui ont su nous emporter dans la spirale ubuesque, pour notre plus grande satisfaction ! Comme chez Jarry, l’adaptation d’Esther Mollo joue subtilement sur la provocation, le mélange des registres et, brillamment, en actualisant efficacement la pièce, mûrit notre réflexion sur la grande richesse et la modernité de cette œuvre décapante de 1896… Attention, les hommes – et les femmes !- avides de pouvoir sont bien capables de tout avaler, de tous nous avaler !...surtout si nous, nous avalons naïvement leurs paroles et promesses… H. Dubois, professeur de français.

A Albane Gellé

- Quoi de plus intéressant pour des lycéens étudiant la poésie pour du bac français que de rencontrer une poétesse? Surtout quand elle s'appelle Albane Gellé & qu'elle est une jeune femme sensible & attachante! La lecture de ses textes a permis aux élèves de 1SVT de découvrir d'autres facettes du genre: la poésie ne se résume pas à l'expression des sentiments, elle est aussi un jeu avec la langue, un espace de liberté où l'on manie les mots à son aise, bousculant les usages conventionnels & ouvrant de nouvelles perspectives. Une rencontre qui ne pourra qu'enrichir l'entretien avec l'examinateur!

S. Boulhaïs professeur de lettres

- On a vu véritablement ce qu’était la vie d’une poétesse et le travail de poétesse qui n’est pas si facile que l’on croit.

Omar K

- Je trouve qu’elle a tout à fait raison sur le fait qu’il est très important de pratiquer le métier que l’on souhaite même si ça ne rapporte pas beaucoup d’argent

Nicodémo.C

- La poésie je ne la voyais pas du tout comme je la vois aujourd’hui après la rencontre car j’ai vu que même si l’on n’avait jamais écrit de poèmes, on pouvait s’en sortir. Le poème que j’ai fait sur le lynx m’a montré un certain coté poétique que j’ai et que je ne connaissais pas, tout comme Albane Gellé nous l’a dit, elle a écrit des choses qu’elle ne pensait pas produire.

Kahina . T

- Je trouve que ce système de faire venir une poétesse enrichit et donne le réel de la vie de poète. J’ai senti un sentiment de convivialité entre la poétesse et nous et la sincérité de sa personne.

Benjamin. C

- J’apprécie sa manière d’écrire qui est spéciale car les phrases de ses poèmes n’ont a première vue aucun sens mais en ont un très profond dans le fond si on relit plusieurs fois le texte. Raphaël. K

- Cette rencontre m’a donné envie d’écrire plus de poèmes, contrairement à avant. Nous avons écouté pourquoi elle écrivait des poèmes et ses sentiments. Nos goûts par rapport aux poèmes ont changés.

Naïm. L

- Merci à Albane Gellé, pour la grâce de ses textes, l’inflexion de sa voix et sa présence poétique, discrète et intense à la fois. Son intérêt pour ce que nous sommes nous a fait du bien.

Sylvie Dupuys, documentaliste.

Accueillie et attendue.

Me suis sentie en arrivant accueillie et attendue. L'invitation datait de plusieurs mois, Sylvie Dupuys la documentaliste s'était chargée avec soin de tous les détails pratiques d'organisation, réserver l'hôtel, m'envoyer les billets de train, venir me chercher à la gare. Détails pratiques qui ne sont plus des détails quand on se déplace régulièrement. Au lycée, l'équipe de direction et l’équipe enseignante sait que je viens ce jour-là, les étudiants et les élèves ont lu mes livres, ont échangé avec leurs enseignants, Bruno Cousin, Hélène Dubois, Samira Boulhaïs, se sont posé des questions, ils ont préparé les heures que nous allons passer ensemble. Intimidés un peu peut-être, ils sont assez réservés, mais leur présence est de qualité, ils sont là où ils sont, attentifs à ce que je dis, à ce que je leur demande, très attentifs. Au CDI, tout autour de nous des livres de poésie contemporaine sont présentés, toutes sortes d'auteurs, toutes sortes d'éditeurs. C'est la documentaliste qui porte ce rayon, et l'aime, et le fait partager.

Le temps passe sans précipitation. Les élèves me lisent leurs textes, des poèmes qui leur ressemblent et qui me ressemblent aussi un peu. On parle de rencontres, car il s'agit bien de rencontrer les livres, qu'ils aient quelque chose à nous dire et que quelque chose résonne en nous avec eux. Peut-être même que la vie n'est faite que de ça, de rencontres. Qu'on passe son temps à rencontrer. Des gens, des livres, des idées.

Merci à Sylvie Dupuys, aux enseignants et aux élèves qui ont fait en sorte que cette rencontre se produise dans leur lycée Jean Rostand de Roubaix.

Albane Gellé le 17 février 2009

Friday in Britain

We spent Friday 20 Feb 2009 in Britain. (Nous avons passé le vendredi 20 février 2009 en Grande Bretagne) Voyage en car, traversée de la Manche en shuttle (navette), dans le tunnel sous la Manche (the tunnel under the Channel ) Visite du château de Douvres (Dover Castle). Le donjon était malheureusement fermé pour travaux, ce qui nous a permis de faire le tour des remparts, au soleil, dans la peau de ceux qui ont défendu l’Angleterre des invasions venues des côtes françaises si proches, siècle après siècle. Quartier libre à Canterbury, centre politique et religieux historique de l’Angleterre. C’est une adorable ville fortifiée, qui garde dans son architecture typique et variée la trace de tous ses siècles d’existence…… et dont le centre piétonnier offre toutes les opportunités de profiter de la vie moderne, dans un cadre so British ! (tellement britannique) “What about the weather ?” (Et le temps ?) Le temps fut, as usally in England, (comme d’habitude en Angleterre !) ensoleillé, voire printanier, mais comme nous étions encore en février, nous étions presque les seuls touristes, un gros avantage pour l’authenticité de ce séjour ! “Thanks to all for this very special day!” (Merci à tous pour ce jour très special !) “And three cheers for courageous Ms Remy !” (Vive la Reine Elizabeth!)

A.S Renard, professeur d'anglais, les élèves de terminale et de premières.

BIBLIOTHEQUE SONORE : Un singulier maître-queux !

De la grande cuisine … à la direction d’orchestre, il n’y avait qu’un pas à franchir. C’est ce qui a été fait (avec maestria) vendredi 20 février, dans la salle Thomas Edison du bâtiment audiovisuel, à l’issue de la séance d’enregistrement de la Bibliothèque Sonore. A cette occasion, B.Vuillerme professeur de son s’était improvisé chef d’orchestre et avait réuni autour de lui l’ensemble des élèves de 2nde Laplace et des étudiants STS son 1ère année pour une lecture en chœur de la recette « Tarte carte ». Après « La recette du bonheur », ce deuxième texte imaginé par la classe des compétences de l’Institut des Jeunes Aveugles de Lille, fournissait le support rêvé pour une prise de son collective à partir d’une recette fondée sur les valeurs de respect, d’ouverture aux autres et de tolérance (« une bonne tarte France où il fait bon vivre. »). Beaucoup de dynamisme et de ferveur donc dans cet exercice où le chef d’orchestre se montra particulièrement inspiré et sut faire tomber toutes les petites résistances et … les grandes timidités ! Auparavant, les quatre équipes d’étudiants et d’élèves avaient procédé à la seconde prise de son des recettes déjà mises en voix lors de la séance du vendredi 13 février. Ils purent ainsi écouter les précédents enregistrements, améliorer leur prestation et se conseiller mutuellement. Ils rencontrèrent également Fanny Landemaine, étudiante en gestion de production, chargée de superviser le projet.Confrontés à un travail en autonomie, les équipes bénéficièrent de l’aide technique assurée par B. Vuillerme, tout ce petit monde placé sous l’œil vigilant et complice d’E. Vandeerstraeten (ou plutôt …de son appareil photo). Il reste désormais, pour nos étudiants, à réaliser l’habillage sonore des enregistrements et, pour les 2nde Laplace, à concevoir la pochette du CD dont le titre reste également à trouver. En attendant, le lycée Jean Rostand accueillera les jeunes élèves de M.F Salomez, le lundi 23 mars : encore bien des émotions en perspective !(E.Vandeerstraeten, professeur de Lettres)

Lycéens au théâtre (3)

Mercredi 11.II.2009, les élèves volontaires de Première, accompagnés de professeurs de français du lycée, ont assisté à la représentation du Canard sauvage d’IBSEN, mis en scène par Yves BEAUNESNE, au Théâtre du Nord. Le canard sauvage, c’est celui de la petite Hedvig, une enfant de quatorze ans en train de devenir aveugle. Elle mène une vie modeste mais paisible avec ses parents, le photographe Hjalmar Ekdal; sa femme Gina, dans une soupente jusqu’au jour où se présente un homme à la parole déchaînée : Gregers Werle. Il est le fils du négociant Werle; considérant qu’un couple ne peut se construire que dans la vérité, il révèle à Ekdal que son épouse fut la maîtresse de Werle, lui-même en train de devenir aveugle… Le Canard sauvage est une de ces pièces caractéristiques du théâtre d’Ibsen : on y déterre des secrets de famille profondément enfouis, au risque de faire basculer le quotidien des personnages dans le tragique. La quatrième et dernière représentation à laquelle nos élèves pourront assister, Minetti, aura lieu le mardi 14 avril 2009… S,BOULHAÏS, professeur de lettres

BIBLIOTHEQUE SONORE "En cuisine … avec Ratatouille !"

Quelle mouche a donc bien piqué B.Vuillerme et E.Vandeerstraeten pour proposer aux élèves de 2^nde Laplace le visionnage de quelques morceaux choisis du film « Ratatouille », des studios Pixar, en lieu et place d’un vrai cours de français ?

Il faut dire que cette fable moderne consacrée à la découverte de la grande cuisine par un rat passionné de gastronomie et amoureux de saveurs … venait, à point nommé, illustrer le projet de la Bibliothèque Sonore. Mais bien au-delà, ce fut l’occasion pour les élèves d’intégrer le film à leurs préoccupations du moment : une séquence de français sur l’éducation du XVIe au XXe siècle, la visite récente du Salon des métiers, une sensibilisation aux techniques du son et de l’image et la préparation aux séances d’enregistrement des recettes de cuisine imaginaires. Plus encore, il aura été le moyen de réfléchir à quelques enseignements de ce délicieux apologue où, comme le dit Gustave Gusteau, le cuisinier en chef : « Tout le monde peut cuisiner ». Certains l’ont bien compris et se sont plu à le rappeler à travers quelques formules illustrant le propos d’un film qui encourage à prendre confiance en soi, à aller au bout de ses passions et à affirmer ses compétences. Ainsi Méline met en parallèle « le rêve du petit chef et la passion du grand chef » tandis que Sarah propose cette morale « Les différences font les compétences des petits chefs ». Ibrahim et Aïssa, quant à eux, retiennent l’idée d’ « aller jusqu’au bout de ses rêves » même si le monde de la grande cuisine est parfois élitiste ou se montre volontiers « intolérant pour les femmes », ce que note Atina.

Entre pédagogie active et dépassement de soi, le film aura surtout rappelé le rôle essentiel que joueront les 2^nde Laplace, les 13 et 20 février prochain, lors des enregistrements de la Bibliothèque Sonore : vaincre ses appréhensions ou sa timidité pour prêter sa voix et se mettre au service des jeunes malvoyants … à la façon du « Petit chef ».

Evelyne Vandeerstraeten (professeur de Lettres)

Printemps précoce des poètes

Albane Gellé © Ouest France

Albane Gellé, poétesse sera présente au lycée le mardi 17 février. Elle vient de Saumur pour rencontrer les étudiants de BTS son et ingénierie première année, une classe de première SVT et les étudiants de seconde année de BTS son .

En attendant, on se prépare. On lit:

"Je, le cheval, l’animal vivant, le corps, le sauvage.

Je, dans le cheval comme dedans l’écriture. Avec

l’indomptable l’équilibre l’inconnu le jamais acquis.

L’extrême attention au monde. Entre panique et

jouissance. Ce qui en moi est cheval. Proie fuite

solitude et troupeau. Ce qui en moi résiste, s’obstine,

risque. Ce qui en moi s’en va, pour rejoindre. "

Extrait de : Je, Cheval. Albane Gellé.

Et on écrit :

"Je, le lynx, le mal, le rare.

Je dans le lynx. Comme dedans la savane.

Avec l'obscure et inconnue sagesse en lui.

Entre terreur et orgueil. Ce qui en moi est lynx. Proie observée et choisie avec envie.

Ce qui en moi s'oublie, se piétine, se perd.

Ce qui en moi se réveille, pour recueillir ma proie. "

Kahina Tir

BIBLIOTHEQUE SONORE : Jean Rostand à l'Institut des Jeunes Aveugles

"Un petit atelier de cuisine en compagnie des bout'choux de l'IJA" On y parle de lait, de farine, de champignons, de jambon ... tout cela accompagné de rêves de chanteuses ou d'informaticiens. Les micros au dessus de leurs têtes et Hop ! Un bruit d'œuf qu'on casse, le beurre qui frémit...de vrais petits cuistots !!! Cette matinée du 30 janvier 2009 a permis de rencontrer les sept jeunes malvoyants mais aussi de les accompagner durant leur activité culinaire. Marie-Françoise Salomez leur enseignante et Doriane Szczepaniak, leur instructeur en "autonomie dans la vie journalière", ont encadré cette activité dont l'objectif était de confectionner des crêpes fourrées que les enfants ont pu ensuite déguster pour le déjeuner. La Chandeleur n'était pas loin !... Les sons enregistrés par Suzon Michat et Noémie Bellorget (étudiantes en STS son 1ère année) vont servir à la composition d’un disque de recettes enregistré par les élèves de 2nde Laplace du lycée Jean Rostand. On retrouvera les jeunes de l'IJA très prochainement pour une visite des locaux de l'audiovisuel ! Fanny Landemaine (étudiante en STS gestion de production première année).

Saison vidéo

Dans le cadre de la saison vidéo 2009 de l'Espace croisé de Roubaix, les étudiants de BTS audio visuel Image Montage deuxième année assisteront à la projection de : Eliane, ( 2007. 7mn 34) portrait en image et en son réalisé par Justine Pluvinage , ancienne étudiante du BTS photographie du lycée et Cathy</span> (2005, 5mn 52) suivi de Ajumma (2002, 13mn24) de Sung-A Yoon. Une sélection effectuée par Françoise Pierard, professeur d'arts plastiques et présentée par Laura Mené. Vendredi 6 février 2009 à 16h. Lycée Jean Rostand. Bâtiment audiovisuel. 361 grande rue. 59100 Roubaix. + 33 3 03 20 20 59 30.

Lycéens au Théâtre (2)

Les élèves du lycée ont pu assister ce mercredi 28 janvier à la représentation de Mary Stuart, de Friedrich Schiller dans une mise en scène de Stuart Seide au Théâtre du Nord à Lille. Ce spectacle, mettant en scène la cour d’Angleterre du XVIème siècle, déchirée par les troubles politiques et religieux, nous a offert un moment de méditation et de tension qui a séduit les spectateurs. Orgueil, pouvoir, traitrise, courage, lâcheté, amour, intérêt, jalousie, justice… tant de valeurs remises en cause, tant de questions posées par le texte de Schiller… Centrée autour du conflit entre la reine Elizabeth d’Angleterre et Mary Stuart, reine déchue d’Ecosse, l’histoire nous tient en haleine : comment Elisabeth peut-elle « éliminer » cette rivale qui la menace sans se salir les mains ? Comment concilier devoir envers le peuple et intérêt personnel ? En qui faire confiance ? Autour des deux femmes, les Lords et autres conseillers rivalisent d’hypocrisie et de machiavélisme… Une pièce qui est, en fin de compte, un concentré d’humanité, et, dans sa forme, passant du sublime au grotesque, un concentré de théâtre romantique… H. Dubois, professeur de Lettres.

Lycéens au cinéma (3)

Jeudi 22 janvier 2009 Dans le cadre du dispositif « Lycéens au cinéma », les 2ndes Kelvin & Foucault sont allés voir le 3e film : Dead Man de Jim Jarmusch (1995), au Duplexe, à Roubaix. Le film raconte l’histoire de Bill Blake, un jeune homme originaire de Cleveland, interprété par Johnny Depp. Au début du film, il entreprend un voyage en train à destination de Machine, une ville perdue au fin fond de l’Ouest américain, où il est censé prendre ses fonctions de comptable. Mais les choses ne se déroulent pas comme prévu & il devient malgré lui un hors-la-loi traqué. Il est recueilli par le mystérieux Nobody, un Indien lettré qui voit en lui la réincarnation de son homonyme défunt, le poète romantique anglais William Blake… Comme les précédents, le film a fait l’objet d’une émission radio enregistrée dans les locaux du BTS audiovisuel, ce mardi 3 février. La dernière sortie (Le Scaphandre & le papillon de Julian SCHNABEL) est prévue le vendredi 10 mars. S. BOULHAÏS, professeur de lettres.

« La Bibliothèque Sonore » se met aux fourneaux !

Jean ROSTAND … l’Institut des Jeunes Aveugles : « La Bibliothèque Sonore » se met aux fourneaux ! Recettes improbables, imaginaires ou fantaisistes …tel est le thème choisi par B.Vuillerme (professeur d’audiovisuel) et E.Vandeerstraeten (professeur de français) pour cette 7ème édition de la Bibliothèque Sonore, projet visant à réaliser des CD à destination d’un public d’enfants malvoyants. Les 17 « marmitons » de la 2nde Laplace vont donc enregistrer avec les étudiants de STS Son 1ère année, des textes de Roald Dahl, Pierre Dac, Serge Gainsbourg, Boris Vian, Raymond Devos. Comme à l’accoutumée, B.Vuillerme sera aux casseroles (pardon … aux consoles !) et les enregistrements se dérouleront les 13 et 20 février. Mais au préalable, une prise de son aura lieu le 30 janvier, dans les cuisines de l’Institut des Jeunes Aveugles. Cela sera l’occasion pour les étudiants responsables de l’exercice de rencontrer l’équipe pédagogique de l’IJA et en particulier M-F Salomez, enseignante qui a choisi de collaborer au projet en y associant le groupe d’élèves de sa classe de compétence. Ces derniers se sont déjà investis dans l’élaboration de la recette, « L’école du bonheur » … et comptent ne pas en rester là. Le partenariat entre J.Rostand et l’IJA prend plus que jamais toute sa signification dans une période où l’intégration du handicap devient une priorité. Des aventures culinaires à suivre avec gourmandise … E.Vandeerstraeten (professeur de français)

De la part de John Batho

Je tiens à vous dire que j'ai beaucoup apprécié ces deux jours passés au lycée Jean Rostand de Roubaix. Tout à été parfaitement organisé, j'ai apprécié la préparation faite par la documentaliste Sylvie Dupuys et les enseignants Samira Boulhaïs, Sylvain Bultez, Bruno Cousin, Françoise Pierard, Ludovic Schuurman .. Ce qui a permis aux élèves de profiter au mieux de l'intervention artistique que j'avais conçue pour eux. Je suis persuadé qu'ils retiendront le meilleur de cette rencontre, et qu'ils sauront mieux distinguer parmi les productions de la photographie, particulièrement lorsque celle-ci est en couleur. J’adresse également mes félicitations aux étudiants de Patrick Bockaert et d'Etienne Parmentier ainsi qu’aux élèves de Hélène Dubois,de Evelyne Vandeerstraeten et d’Isabelle Huffschmidt, pour les travaux photographiques, très réussis, qu’ils ont produit à cette occasion. J'ai vécu parmi les élèves, les étudiants et leurs professeurs des moments rares, des instants de vraie poésie. Très amicalement,

John Batho